Gilles Barbier, L’hospice, 2002, Sculpture et matériaux divers
Cette installation de plusieurs sculptures nous présente des héros vieux dans une mise en scène de maison de retraite. On peut reconnaitre Superman en déambulateur, Catwoman en charentaises, Hulk sur son fauteuil roulant, Monsieur Fantastique distendu et Captain America sous perfusion avec à ses côtés Wonder Woman.

Cette œuvre nous confrontes à l’action du temps qui touche tout le monde même ces figures héroïques, ce qui est un peu ironique car à part dans quelques albums (dont l’excellent The Dark Knight Returns de Frank Miller et Klaus Janson) le héros ne vieillit pas. La sculpture est un moyen de confronter le super humain avec la réalité en l’intégrant physiquement dedans, à l’échelle humaine en contraste avec l’échelle du comics.

De plus, le style est réaliste, niant toute appartenance à une BD : les héros sont bel et biens sortis du comic et subissent eux aussi les ravages du temps. Cela permet de nous rappeler, que nous aussi, nous finirons par subir cette érosion
